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 (sybell) ≈ darkness is a harsh term.

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Vickon Adler-Hobbs
Vickon Adler-Hobbs
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≈ EMPLOI : détective de police.
MessageSujet: (sybell) ≈ darkness is a harsh term.   (sybell) ≈ darkness is a harsh term. EmptySam 22 Nov - 17:03

we can see what we will find.
SYBELL ASHCROFT & VICKON ADLER-HOBBS

It seems that all my bridges have been burned, But you say that’s exactly how this grace thing works. It’s not the long walk home that will change this heart, But the welcome I receive with the restart. Darkness is a harsh term don’t you think ? And yet it dominates the things I see. Darkness is a harsh term don’t you think ? And yet it dominates the things I've seen. Stars hide your fires, These here are my desires And I won't give them up to you this time around And so, I’ll be found with my stake stuck in this ground Marking the territory of this newly impassioned soul. ~ roll away your stone.


Vickon travaillait dans la police depuis un moment maintenant. Il avait connu beaucoup d’affaires, certaines qui s’étaient bien terminées, d’autre plus mal. Au cours des deux dernières années qui s’étaient écoulées, il avait compris une chose qui semblait être essentielle à ses yeux. Flic ou pas, il y avait des affaires dont il était nécessaire de ne pas trop se mêler. La ville avait sombrée dans la pourriture et aujourd’hui, les criminels avaient la main mise sur Gotham. Ainsi, quand on tenait à la vie, il y avait des histoires dans lesquelles il était préférable de ne pas s’enfoncer. C’était une évidence à laquelle il s’était rendu depuis un moment déjà. Malgré tout, il y avait encore des personnes qui continuaient à nier l’évidence et parmi elles, il y avait Sybell, celle avec qui il était obligé de faire équipe. On les avait collés ensemble et ce n’était pas faute d’avoir demandé à son supérieur de lui coller quelqu’un d’autre dans les pattes. Il n’avait pas le choix, c’était Sybell et aucune autre possibilité à côté et il avait bien l’impression que cette femme allait finir par le conduire à la mort. Elle était un peu trop motivée dans son travail, persuadée qu’elle agissait comme il le fallait, contrairement à un bon nombre d’autres flics de Gotham. Peut-être qu’elle avait raison dans le fond, elle correspondait à ce que l’on pouvait attendre d’un flic. Elle n’était cependant pas à Gotham depuis assez longtemps pour comprendre qu’elle faisait fausse route, ou alors, elle s’entêtait à nier l’évidence. La justice était une valeur incertaine dans le coin, il y avait de nombreux criminels dans les rues auxquels personne n’osait toucher sous peine de risquer gros. Lui il connaissait les limites à ne pas franchir, il le devait. S’il n’avait pas envie de mourir, il n’avait surtout pas envie qu’on décide de s’en prendre à ses filles parce qu’il aurait dérangé les affaires de certains. Son indifférence face à ce qui se passait à Gotham était étroitement liée à sa volonté de protéger ses filles. Elle était également liée au décès de sa femme dix années plus tôt. A partir de ce moment, les choses avaient été compliquées à gérer et professionnellement, il s’était rapidement reposé sur ses acquis, laissant tomber le vrai sens de son travail, tout ce qui l’intéressait pendant un moment, c’était de retrouver l’assassin de sa femme. Il courrait encore dans les rues de Gotham à l’heure actuelle, raison de plus pour douter qu’il puisse vraiment y avoir une justice en ville. Il n’était pas vraiment du genre à faire des heures supplémentaires, se contentant bien souvent d’en faire le moins possible, alors, ce soir là, il avait prévu de rentrer chez lui, après son service, il avait déjà rangé les quelques affaires qui trainaient sur son bureau, enfilé sa veste et attrapé ses clefs de voiture, quand la voix trop familière de Sybell se fit entendre dans son dos. Ils avaient une affaire d’après elle. Dans un soupire il regarda sa montre à son poignet, pourquoi est-ce qu’il fallait qu’elle ait accepté une affaire à cette heure là ? Il allait louper le film à la télé et tout ça pourquoi ? Il avait à peine envie de le savoir. Face aux demandes instantes de sa collègue, il avait fini par la suivre, s’installant dans sa voiture mais pas pour rentrer malheureusement.

Les indications que Sybell avait eues au commissariat les avaient menés jusqu’aux docks de la ville où, peu de temps avant leur départ du poste, des coups de feux avaient été signalés. La nuit s’était installée sur la ville de Gotham l’obscurité régnait sur les docks, tout autant qu’un épais silence. Quoi qu’il ait pu se passer ici quelques instants plus tôt, il semblait bien que c’était terminé à présent. Tant mieux, au moins, il allait pouvoir rentrer tranquillement chez lui, c’était tout ce dont il avait envie en cet instant. Son arme de service entre les mains – on est jamais trop prudent – il suivait Sybell qui, comme d’habitude, semblait bien plus motivée qu’il ne l’était. Ils avaient beau faire exactement le même boulot, ils étaient complètement différents l’un de l’autre ; Vickon se plaisait à croire que c’était pour cette raison qu’il passait son temps à s’engueuler avec elle. En vérité, il l’aimait bien, même s’il n’était pas prêt à l’admettre, mais il lui était plus simple de repousser autrui plutôt que de chercher à s’attacher à eux. Suivant la jeune femme à travers les docks, ils remarquèrent que l’un des conteneurs était ouvert. En un rien de temps elle était rentrée à l’intérieur et forcément, il l’avait suivie, grave erreur sans doute. Éclairés de leurs simples lampes torches ils découvrirent un cadavre sur le sol, baignant dans une marre de sang. « Super. On devrait prévenir la scientifique. » Et rentrer chez nous. L’idée lui traversa bien entendu l’esprit, mais il garda ce morceau de réflexion pour lui. De toute façon, il était inutile de le rajouter, elle savait déjà qu’il préférerait être chez lui plutôt qu’ici, dans le fond, n’est-ce pas ce que n’importe qui de censé penserait ? D’un geste las, il sorti son téléphone de sa poche, s’apprêtant à sortir de là pour passer son coup de fil, histoire d’avoir du réseau, mais, à peine eut-il fait un pas que la lourde porte du conteneur se referma. « Qu’est-ce que … » Rapidement il se rapprocha de la porte cherchant à la pousser pour pouvoir sortir de là, c’était peine perdue, ses énormes portes ne s’ouvraient que de l’extérieur de toute façon. Il perdit quand même quelques secondes à donner des coups de pieds dans l’épaisse porte métallique, mais tout ce qu’il faisait c’était créer un bruit de métal résonnant dans tout le conteneur. Arrêtant ses coups inutiles il se tourna vers la jeune femme. « C’est pour ça que je déteste les heures supplémentaires. Tu n’aurais pas pu décider de rentrer chez toi non ? » Non, évidemment, il avait fallu qu’elle l’embarque avec lui jusqu’ici et ils avaient pris sa voiture, celle qu’ils avaient laissé à quelques mètres de là et qui, tant qu’elle était, était une preuve de leur présence ici, mais évidemment, si les mecs qui les avaient coincés ici n’étaient pas trop cons, ils n’allaient pas la laisser là. « S’ils touchent à ma voiture … » Il ne termina pas sa phrase, se contentant de serrer avec force les mâchoires. Il tenait beaucoup à sa voiture, mais il n’y avait pas grand-chose à ajouter, ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de sa voiture, il était coincé ici alors il ne pouvait absolument rien faire. S’appuyant contre le métal derrière lui, il laissa échapper un long soupire. « Des fois, je te déteste vraiment Ashcroft. » Ce soir par exemple. Il n’avait pas du tout imaginé passer sa soirée enfermé là-dedans, en compagnie d’un macchabée qui plus est. Désespéré sans doute, il regarda son téléphone portable, pour constater qu’il n’y avait aucun réseau là-dedans. C’était bien sa chance. Ils allaient passer la nuit là-dedans, c’était certain, maintenant ils n’avaient plus qu’à prier pour qu’on leur envoie du renfort de lendemain en constatant qu’ils n’étaient jamais revenus des docks où on les avait envoyés.

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Sybell Ashcroft
Sybell Ashcroft
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MessageSujet: Re: (sybell) ≈ darkness is a harsh term.   (sybell) ≈ darkness is a harsh term. EmptyMer 26 Nov - 14:22


♢ ♢ ♢
Words can be like knives they can cut you open
And the silence surrounds you and haunts you.


Sybell avait réussi à trouver une piste pour l’affaire sur laquelle ils étaient. En vérité c’était quelqu’un d’autre qui était dessus, mais lorsqu’on lui avait demandé de prendre le relais elle avait dit oui sans hésiter. Combattre le mal qui ronge la ville de Gotham lui plaisait. Elle avait encore l’esprit de rende à la ville son éclat d’antan. Elle était peut-être naïve, mais elle s’en fichait bien. Elle avait connu la ville avant qu’elle ne sombre et elle gardait espoir de la revoir tel qu’elle était. En un rien de temps elle prit sa veste et emmena Vickon avec elle sur l’adresse. Il n’était pas enchanté à l’idée de travailler en plus, mais il ‘la suivait quand même. Elle se fichait bien qu’il ait d’autres plans. Le travail passait avant tout. De plus elle y serait allée avec ou sans lui. Elle n’allait pas s’en vouloir qu’il l’a suive tout le temps. Ils étaient partenaires un point c’est tout. Contrairement à ce qu’il devait penser elle n’était pas une jeune femme en détresse qui avait besoin qu’on l’aide. Elle savait très bien comment se débrouiller seule sinon elle ne serait déjà plus en vie aujourd’hui. Personne ne l’avait aidé durant la dure période qu’elle avait vécue du moins c’est ce qu’elle pensait puisque son mari s’était barré alors qu’elle était en pleine dépression. Elle ne considérait pas ça comme de l’aide, mais comme un abandon. Rapidement la jeune femme s’ôta ça de la tête. Il était hors de question de penser à lui maintenant elle avait autre chose à faire. Sybell y alla tête baissée. Elle se fichait bien des risques, ça n’était pas comme si elle avait encore quelque chose à perdre. Elle n’avait personne qui l’attendait sagement à la maison contrairement à son partenaire. Elle voulait résoudre cette affaire coute que coute. D’ailleurs elle avait eu raison puisqu’ils découvrirent quelque chose de très intéressant. Evidemment c’était rapidement dit. Sybell trouvait cela trop facile : découvrir un cadavre. Elle s’attendait à mieux même si c’était déjà une belle prise. Elle ne se réjouissait pas de la mort de quelqu’un cependant ça l’aidait dans son affaire. Quand soudain Vickon tenta de ressortir il s’aperçu qu’ils étaient coincés. La porte ne s’ouvrait que de l’extérieur. Quelque chose lui disait qu’il allait lui faire regretter de l’avoir embarqué dans cette histoire. Lorsqu’il dit qu’elle aurait ou décidé de rentrer chez elle Sybell fut piquée au vif. Elle n’arrivait pas à rester très longtemps chez elle. Elle avait besoin de travailler, de se sentir utile. Elle se raccrochait à son travail pour ne pas repenser à tout ce qu’elle a perdu. Autrefois la maison était synonyme de son mari et de son futur enfant. Chaque soir elle avait hâte de le retrouver et de partager des moments en sa compagnie. Maintenant lorsqu’elle rentre chez elle tout ce qu’elle trouve c’est un appartement vide. Elle a perdu son enfant puis son mari. Ce fut très difficile pour la jeune femme à gérer. Alors non elle ne peut pas rester chez elle à ne rien faire. Elle n’a aucune envie de se retrouver seule face à elle-même avec des cachets qui lui donnent l’illusion d’aller bien. Elle préférait être au travail. Cependant elle ne pouvait pas le dire à Vickon. Il n’aurait pas compris parce qu’il ne savait au final rien d’elle. Il pensait l’avoir cerné, mais elle ne lui avait donné comme information que ce dont elle voulait bien. Elle ne tenait à ce qu’on sache certains éléments de son passé. Sybell était très secrète parce qu’elle ne voulait pas qu’on l’a traite différemment, mais aussi parce qu’elle jouait à l’autruche. Elle faisait comme si tout allait bien. Sybell se donnait une bonne image celle de la col-lègue endurcie, rigolote et un brin gaffeuse. Elle savati très bien comment manipuler son monde der-rière son visage d’ange. « Qu'est-ce que tu aurais fait de mieux chez toi ? » Lui demanda Sybell. Elle venait clairement de retourner la question. Elle n’avait pas envie de partager des éléments de sa vie avec Vickon. A son humble avis Vickon était un flemmard qui préférait boire sa bière sur son canapé devant la télévision. Elle ne partageait pas ses envies. « Au moins on pourra dire qu'on sert à quelque chose. Certes la chance n'est pas avec nous, mais on ne peut pas tout avoir. » Lui confia la jeune femme. Elle pensait avoir raison. En même temps ils avaient vraiment trouvé quelque chose. S’ils n’étaient pas venus alors l’enquête n’avancerait pas. Il aurait dû la remercier au lieu de voir toujours le verre à moitié vide. Vickon était plus doué pour se plaindre comme pour aider réellement. Il préférait râler c’était dans sa nature et ça fatiguait parfois la jeune femme comme maintenant. Il n’était pas le seul coincé ici cependant elle gardait sa mauvaise humeur pour elle-même. Au fond Sybell appréciait Vickon même s’il l’a rendait dingue. Elle appréciait son air badass et son sale caractère. Elle appris à le prendre comme il était. Elle ne restait pas longtemps fâchée avec lui. Elle passait d’ailleurs beau-coup de temps à l’emmerder pour passer le temps. « Ils vont bien finir par venir nous chercher. » Lui dit Sybell avant de lever les yeux au ciel. Elle espérait avoir raison. Elle n’avait pas envie de passer la nuit ici. Malheureusement elle devait prendre son mal en patience et attendre. Elle comptait sur le reste de l’équipe pour venir les chercher en ne les voyant pas rentrer. Vickon clamait la détester, mais ils savaient tous les deux qu’ils s’appréciaient sinon il aurait déjà demandé à changer d’équipe. Il ai-mait dire qu’il l’a détestait et l’emmerder aussi souvent qu’il peut. Il s’ennuierait sûrement beaucoup si Sybell n’était pas auprès de lui avec sa bonne humeur et ses blagues à deux balles. « On sait tous les deux que tu m'adores alors arrête de te plaindre. » Lui lança la belle brune d’un air sûr d’elle. Elle ne se laissait jamais faire par sa personne. Il devait aimer qu’on lui donne du fil à retordre. Avec elle il était bien servie puisqu’elle cherchait toujours à avoir le dernier mot tel une enfant.
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Vickon Adler-Hobbs
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MessageSujet: Re: (sybell) ≈ darkness is a harsh term.   (sybell) ≈ darkness is a harsh term. EmptyJeu 27 Nov - 20:16

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It seems that all my bridges have been burned, But you say that’s exactly how this grace thing works. It’s not the long walk home that will change this heart, But the welcome I receive with the restart. Darkness is a harsh term don’t you think ? And yet it dominates the things I see. Darkness is a harsh term don’t you think ? And yet it dominates the things I've seen. Stars hide your fires, These here are my desires And I won't give them up to you this time around And so, I’ll be found with my stake stuck in this ground Marking the territory of this newly impassioned soul. ~ roll away your stone.


Au fil des années, Vickon avait perdu son intérêt pour son travail. Il n’était plus le flic qu’il avait pu être dans le passé, il évitait les heures supplémentaires, il se tenait éloigné des affaires qui lui semblaient trop dangereuses. Gotham était devenue une ville où la prudence était de mise, on ne pouvait pas se mêler à n’importe quelle affaire sans risquer gros. Vickon avait ses filles et il tenait à elle plus qu’à n’importe quoi d’autre au monde. Il ne voulait pas que son job finisse par se répercuter dans la vie de ses filles. Après la mort de son épouse, il avait toujours fait de son mieux pour éviter les heures supplémentaires afin de pouvoir rentrer de assez tôt chez lui pour pouvoir s’occuper d’elles. Maintenant, c’était sans doute devenu une habitude d’éviter les heures supplémentaires, après tout, c’était Gotham et les mouvements policiers étaient considérablement limités à cause de la pègre qui régnait en maitre sur la ville. La moitié des enquêtes étaient des impasses, elles étaient abandonnées puisque trop liées à un réseau criminel que personne ne pouvait démanteler. L’autre moitié était souvent inintéressantes alors rentrer chez lui pour se vautrer devant la télévision lui semblait être mieux que de se lancer dans des heures supplémentaires qui bien souvent n’étaient même pas payées.  Ce soir, il aurait voulu rentrer chez lui, rester au calme après une longue journée de travail. C’était pourtant trop demandé. Depuis qu’il travaillait avec Sybell il avait l’impression qu’elle le faisait courir après n’importe quelle piste qu’elle pouvait trouver sans jamais lui laisser le temps de souffler. Elle courrait après le danger et inéluctablement, ça finirait par lui retomber dessus, sur lui aussi s’il continuait à la suivre partout où elle choisissait d’aller. Elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle faisait, parce que ça lui semblait juste et c’était vrai. Ce qu’elle voulait faire était juste, c’était le travail d’un flic, mais elle ne connaissait pas l’envers du décor. Bien-sur, il aurait pu choisir de la laisser tomber, bien que son patron ne voulait pas lui coller un autre partenaire à la place de la jeune femme, il aurait pu ce soir, décider de lui faire faux bond, après tout, sa journée de travail était terminée. Il aurait pu rentrer chez lui en laissant Sybell gérer toute seule les affaires dans lesquelles elle avait décidé de s’enfoncer. Cependant, il ne pouvait pas s’empêcher de repenser à Lucius, il avait été son partenaire avant Sybell et le jour où il avait décidé de le laisser se débrouiller, les choses s’étaient mal terminées. Il était encore en vie, mais il avait perdu une jambe. Vickon avait beau dire qu’il l’avait prévenu, il s’en voulait de ne pas avoir été là ce jour là, alors, il ne voulait pas commettre la même erreur avec Sybell. S’il devait arriver quelque chose à sa coéquipière, il pourrait également dire qu’il l’avait prévenue, il passait son temps à la prévenir et elle ne voulait rien entendre. Il ne voulait cependant pas avoir à vivre avec la culpabilité de l’avoir elle aussi abandonnée. Vickon était cet homme qui semblait se foutre du reste du monde comme de sa première chemise, mais dans le fond, il restait assez humain pour se soucier de son prochain ; même si on pouvait facilement en douter.

Quoi qu’il puisse avoir eu envie de faire ce soir, c’était de toute façon forcément mieux que de se retrouver enfermé dans un conteneur. Il n’était peut-être pas claustrophobe, mais l’idée d’être coincé quelque part ne  lui plaisait pas le moins du monde. Il avait forcément mieux à faire de sa soirée que de rester coincé là-dedans et Sybell devait forcément avoir, également mieux à faire. Elle avait beau donner l’impression de ne pas avoir de vie en dehors du poste de police, ce n’était pas bien compliqué de trouver une activité plus passionnante que celle à laquelle ils étaient livrés ce soir. « J’aurais mangé déjà, là ça semble compliqué, je ne pense pas qu’ils livrent ici. Oh et j’aurais pu appeler mes filles pour prendre des nouvelles. » Évidemment qu’il aurait eu mieux à faire chez lu. Même se branler devant un film porno  aurait semblé mieux que ça, l’envie de rajouter ça à la liste des choses qu’il aurait pu faire était tentante, mais il garda finalement sa langue dans sa poche. S’il avait réussi à retenir ce morceau de phrase, il n’en fit pas autant avec le léger rire ironique qui s’accordait à merveille avec les paroles de sa coéquipière. « Parce que tu te sens utile maintenant ? On est arrivé trop tard, ce type est mort, ceux qui ont fait ça sont toujours dehors alors que nous on est enfermés avec un macchabée. On n’a rien du tout là. » Un soupire passa le seuil de ses lèvres. Qu’importait qu’ils soient enfermés dans un espace clos dans lequel l’air circulait, il sortit de sa poche un paquet de cigarette et ne tarda pas à s’en allumer une. De toute façon, il fallait mieux que sa sente la clope que le mort, l’odeur était plus supportable. « Ouais, probablement demain quand quelqu’un se rendra compte qu’on est pas à notre poste. » Il n’avait pas envie de passer la nuit ici en compagnie de Sybell et d’un corps dont la décomposition allait commencer dans peu de temps, si elle n’avait pas déjà commencé, c’était rapide cette connerie. Cependant, pour l’heure, son pessimisme l’empêchait de penser qu’il puisse finir la nuit dans son lit. « Tu te voiles la face Ashcroft. Aucune personne censée ne peut franchement t’adorer. » L’éclairant de sa lampe torche il la détailla de haut en bas avant de hausser les épaules. « A part si on s’arrête simplement au physique. » C’était une belle femme, il était difficile de le nier, si seulement elle pouvait être muette, elle serait vraiment complètement supportable. Mais non, la nature l’avait dotée d’une voix qui lui permettait d’être super chiante. Sa clope au bec, il se dirigea vers le cadavre qui jonchait le sol. Puisqu’ils étaient là autant essayer de s’occuper au moins quelques minutes. Il fouilla alors l’homme à la recherche de quelque chose, un indice n’importe quoi. Mais de toute évidence les gens qui avaient tué ce type l’avaient également dépouillé de ses biens. « Pas de portefeuille, pas d’identification. Je ne suis pas un expert mais de toute évidence, il est mort d’une balle dans la poitrine. » Ils ne savaient rien, c’était tout ce qu’ils pouvaient tirer de tout ça. « La seule chose concrète qu’on a c’est qu’il a acheté des bières à la supérette du coin à 17h45. » Il tirait ça d’un ticket de caisse de caisse qui trainait dans la poche de ce type. Ça voulait au moins dire qu’à cette heure là, il était encore en vie, enfin, le cadavre était encore assez chaud pour qu’il n’ait pas besoin d’un ticket de caisse pour savoir qu’il était encore en vie quelques heures plus tôt. Ils n’avaient, vraiment rien.


Dernière édition par Vickon Adler-Hobbs le Dim 30 Nov - 13:49, édité 1 fois
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Sybell Ashcroft
Sybell Ashcroft
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MessageSujet: Re: (sybell) ≈ darkness is a harsh term.   (sybell) ≈ darkness is a harsh term. EmptySam 29 Nov - 14:28

Sybell se demandait pourquoi on lui avait donné Vickon comme partenaire à son retour ici. Elle savait qu’elle devait faire ses preuves pour prouver qu’elle était capable d’assurer à 100 % cependant l’homme était un défi de chaque jour. Il l’a rendait dingue et elle arrivait plus ou moins à ne pas le montrer. Elle passait même du bon temps avec lui parfois à l’emmener partout avec elle. C’était drôle. Si c’était une mise au défi elle allait l’emporter haut la main. Sybell a peut-être pété les plombs auparavant mais elle est prête à tout pour son métier. Il ne lui reste que ça alors elle se donne corps et âme. Comme ce soir au lieu de rentrer chez elle la jeune femme se lance dans une nouvelle enquête et emmène son partenaire avec elle. Certes maintenant ils sont coincés, mais Sybell ne le regrette pas vraiment. Elle pensait que ça finirait par porter ses fruits à un moment ou à un autre. Vickon essayait de faire culpabiliser en parlant de ses filles. Il pouvait toujours les appeler demain. Franchement il se moquait de qui ? Il n’avait qu’à le faire avant par la même occasion. Il pensait peut-être que tirer sur la corde du papa marcherait avec elle. Aucunement. Il avait déjà de la chance d’avoir des enfants alors il devait arrêter de se mettre en victime. Evidemment il ignorait que Sybell avait eu une phase difficile. Il ne savait pas la vérité parce qu’elle refusait d’en parler. Elle n’allait pas lui donner des arguments pour l’embêter encore plus. Sans oublier qu’elle aime l’image qu’elle renvoie aux autres. Elle ne veut pas de leur pitié, de leur compassion. Elle n’en a pas besoin. « C’est le moment où je suis censée pleurer je suppose ? » Lui demanda Sybell avant de lâcher un rire ironique. Elle serait bien parti dans un monologue pour le taquiner cependant elle décida de faire court. Il était tard et il risquait de vouloir la passer par la fenêtre si elle parlait trop. Maintenant Vickon se plaignait que la chasse était maigre. Ils n’avaient que peu d’informations. Il voyait toujours le verre à moitié vide. Au moins ils l’avaient retrouvé et le corps était encore possible à l’étude. Ils auraient pu tout faire disparaitre. Pire ils auraient pu le découvrir trop tard et on aurait rien pu retirer. Une chose était sûre il n’avait pas le sens du positivisme. Mais non Vickon préférait la tacler gratuitement comme pour évacuer sa frustration. Elle aurait voulu pouvoir l’attacher et le ligoter histoire qu’il se taise un peu. « Il est peut-être mort, mais au moins on en saura plus lors de l’autopsie. Il n’a pas pu être contaminé ou bougé. » Lui expliqua la jeune femme. La nuit allait être longue avec lui. Il avait ses humeurs et on pouvait dire qu’aujourd’hui il s’était levé du pied gauche. Il n’avait peut-être pas eu sa dose de prostituée ce qui expliquerait son comportement. Et voilà Vickon se plaignait encore et toujours. Ils n’allaient quand même pas mourir ici. Elle se demandait s’il avait déjà été en planque plus jeune. Il ne semblait pas doué pour attendre. Heureusement qu’à cette époque-là elle n’avait pas été sa partenaire sinon elle aurait sûrement voulu faire un massacre. Elle était si optimiste, déterminé à l’opposé de lui. Il essayait toujours de tout gâcher cependant elle n’avait pas dit son dernier mot. « On va venir nous chercher il suffit s’attendre. » Lui dit Sybell. Elle avait l’impression de parler à un enfant de cinq avec. Elle n’avait pas envie de jouer au babysitter ce soir. Il allait devoir se prendre en main et arrêter de se plaindre. Qu’il le veuille ou non ils sont coincés ici. « Je me demande vraiment pourquoi ils t’ont laissé devenir un flic. Tu as la patience d’une petite fille. » Rajouta la jeune femme avant de lever les yeux au ciel. Il n’était pas le seul capable d’être sarcastique. Elle avait de la répartie cependant elle ne passait pas son temps à vouloir le tacler bien qu’il le mérite amplement. Et encore elle y allait doucement avec lui parce que ça n’était pas dans ses habitudes de s’énerver. Elle était plus gentille qu’autre chose. Cependant lorsqu’elle était enfermée à la fin de sa journée avec lui elle pouvait se laisser aller à exprimer son petit caractère. Elle n’était pas aussi lisse qu’on pourrait le penser. Vickon osait lui dire droit dans les yeux que personne ne pouvait l’adorer. Il fallait être fou pour faire ça. Il était prêt à tout pour ne pas dire qu’il l’adorait. Au départ elle s’en contrefichait parce qu’il disait toute la journée des conneries. Elle en avait l’habitude. De plus elle avait beaucoup de succès avec son entourage, avec les hommes. Elle n’avait pas besoin de son approbation. Elle conservait une certaine confiance en elle. Ce n’était pas parce que son mari l’avait quitté qu’elle n’était pas appréciable. Elle y avait songé après leur séparation cependant en couchant avec d’autres hommes elle s’était rendue compte que si elle était appréciable. Pourquoi ? Non seulement parce qu’ils ne cessaient de la rappeler et de vouloir plus qu’une escapade sexuelle avec elle. Sybell est le genre de femmes qu’on veut épouser, qu’on veut aimer. C’est elle qui prenait la tangente. Lorsqu’il osa prendre sa lampe torche pour montrer son corps et continuer sa remarque elle eut envie de prendre son arme et de le frapper avec.  Quel enfoiré de merde. Pensa Sybell. Elle n’était pas vulgaire, mais elle ne supportait pas les remarques sur son physique. Comme si le fait d’être belle était tout ce qu’elle avait. Non elle était aussi intelligente, maligne et attachante. Il était seulement trop bête pour s’en apercevoir. Pourquoi elle s’évertuait à l’écouter ? Il avait la répartie d’un primate. Toute sa vie elle avait du prouver qu’elle était aussi forte qu’un homme. Elle ne comptait pas le laisser tout gâcher avec ses remarques sexistes. « Abruti. » Lâcha Sybell. Elle décida de ne pas rentrer dans son jeu. Elle aurait pu essayer de lui expliquer par a+b que tout le monde l’adorait, mais il n’en valait pas la peine. Il avait beau faire le mec il était attaché à elle. Sinon il ne la suivrait pas comme un toutou pour la protéger. Elle en avait conscience alors c’est c qui lui permettait de ne pas plus s’énerver pourtant dieu sait qu’elle en avait envie. Sybell aussi était fatiguée, elle aurait voulu prendre un bon bain et dormir. Elle ne se lâchait pas sur lui comme pour se détendre. Une chose était sûre il y avait cette sorte de tension sexuelle entre eux qui ne voulait pas sortir. Ils auraient préféré mourir ici que de se l’avouer. Sybell ne pensait pas pouvoir être attiré ou attaché par un homme dans son genre. En effet elle pensait mériter mieux. Elle l’appréciait cependant il n’était pas assez propre sur lui pour elle. « C’est un point de départ au moins. » Lui dit la jeune femme face aux informations qu’il avait. Elle regarda autour d’elle à la recherche d’indice. Il fallait bien faire passer le temps. Elle n’avait rien d’autre à faire. De plus elle n’avait pas envie de regarder Vickon dans le blanc des yeux pendant des heures.
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MessageSujet: Re: (sybell) ≈ darkness is a harsh term.   (sybell) ≈ darkness is a harsh term. EmptyMar 2 Déc - 12:33

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SYBELL ASHCROFT & VICKON ADLER-HOBBS

It seems that all my bridges have been burned, But you say that’s exactly how this grace thing works. It’s not the long walk home that will change this heart, But the welcome I receive with the restart. Darkness is a harsh term don’t you think ? And yet it dominates the things I see. Darkness is a harsh term don’t you think ? And yet it dominates the things I've seen. Stars hide your fires, These here are my desires And I won't give them up to you this time around And so, I’ll be found with my stake stuck in this ground Marking the territory of this newly impassioned soul. ~ roll away your stone.


Sybell était comme une malédiction qui lui était tombée dessus au moment où ils avaient commencé à travailler ensemble. Vickon se demandait parfois qu’est-ce qu’il avait pu faire de mal pour mériter un tel sort. C’était peut-être le hasard qui les avait collés ensemble, ou les circonstances, puisque Sybell était arrivée peu de temps après que son partenaire se fasse amputer d’une jambe. Il était tout seul, elle était toute seule, ça avait semblé logique de les mettre ensemble, malheureusement pour lui comme pour elle sans doute. Il était certain qu’à force de suivre Sybell partout où elle décidait d’aller en se fichant des risques qu’elle prenait, Vickon mettait de côté la prudence à laquelle il était pourtant tant attaché. C’était parfois à se demander si Sybell n’essayait pas de tester ses limites, de le faire prendre des risques stupides en attendant le moment où il la laisserait tomber comme il l’avait fait avec Lucius. Un jour peut-être que ça finirait par arriver, il luttait pour rester à ses côtés pour ne pas refaire la même erreur qu’avec Lucius, mais si elle semblait n’avoir rien à perdre, ce n’était pas son cas à lui. Il avait ses filles à qui il tenait plus qu’à n’importe quoi d’autre au monde et puis mine de rien, il tenait également à sa vie. Il préférait encore mourir d’un cancer du poumon à force de trop fumé plutôt que dans l’exercice de ses fonctions. Une logique qui n’appartenait qu’à lui sans doute, mais mourir au boulot, d’après lui ça craignait considérablement. Sybell ne partageait pas son avis, il pouvait aisément l’imaginer lui faire un long discours sur la justice, mourir pour sauver des gens et blablabla. Ce serait bien son style à elle ça, mais ce n’était clairement pas celui de Vickon, alors oui, il aurait voulu pouvoir rentrer chez lui plutôt que de passer la soirée enfermé dans un conteneur sur les docks de la ville. Espérons au moins que le conteneur reste là et ne soit pas voué à être exporté à l’autre bout du monde. Il n’avait pas franchement envie de finir ailleurs que sur le sol américain. « Non, ça ira, évite de pleurer s’il te plait, je n’ai pas envie de devoir faire comme si je cherchais à te réconforter. » Il savait qu’elle était ironique et qu’elle n’allait de toute façon pas se mettre à pleurer, heureusement d’ailleurs, parce que lui dans le fond, il disait vrai, il n’avait pas envie d’être celui qui devrait la réconforter, c’était bien pour ça qu’il ne s’occupait presque jamais d’interroger les familles des victimes, il supportait très mal leurs jérémiades et s’impatientait en un rien de temps. Il n’était pas un homme doté d’une grande compassion ou d’un altruisme démesuré, bien au contraire. La plupart du temps, il passait pour un égoïste qui se fichait du reste du monde comme de sa première chemise, ce qui dans le fond, n’était pas totalement faux. Disons simplement qu’il avait beaucoup de difficultés à s’attacher à autrui, au fond, trop s’attacher aux gens, c’était le meilleur moyen de souffrir, alors, depuis la mort de son épouse dix ans plus tôt, il s’était considérablement replié sur lui-même. Si on le prenait pour un connard égoïste dans le fond, c’était le cadet de ses soucis.

L’optimisme de Sybell était probablement tout aussi affligeant que son pessimisme à lui. S’ils pouvaient trouver un juste milieu entre leurs deux façons de penser le monde, tout irait mieux dans le meilleur des mondes. Le fait été qu’ils n’y arrivaient pas. Elle arrivait à voir du blanc là où il ne voyait que du noir et le gris semblait leur échapper à tous les deux. Pour lui, ils n’avaient rien qu’un cadavre, ce n’était pas une piste, juste un cadavre qui ne leur donnerait pas la moindre réponse. Pour couronné le tout, ils étaient enfermés avec ce cadavre et dieu seul savait quand est-ce qu’ils pourraient enfin sortir de ce trou. Pourvu que ce soit au moins avant que la décomposition soit trop entamée, l’odeur des macchabées était difficilement supportable, alors mieux valait qu’ils puissent sortir de là suffisamment rapidement pour éviter d’avoir à supporter une telle puanteur. Il leva les yeux au ciel d’un air désespéré suite à la réplique de sa collègue. « Génial, on a trouvé un cadavre, mais un cadavre utile, quelle victoire ! » Il laissa échapper un long soupire. Il fallait attendre l’autopsie maintenant, formidable. Attendre, que quelqu’un les trouve déjà, en attendant ça, il n’y aurait certainement pas d’autopsie possible. Non, pour lui, il n’y avait vraiment rien de positif à tirer de cette découverte. Il aurait clairement préféré de jamais mettre les pieds là-dedans. Il n’avait pas envie de passer la nuit là-dedans, il n’avait même pas envie de passer une heure là dedans. Il regrettait déjà le confort qu’il avait chez lui, son canapé, sa bière, le chien aussi, pauvre bête tiens, s’il ne rentrait pas il n’y aurait personne pour le nourrir ou pour le sortir celui là. Pourvu qu’il ne se venge pas de cette absence en faisant ses besoins dans la baraque, sinon là peut-être que Sybell aurait une bonne raison de pleurer pour l’avoir embarqué avec elle là-dedans, quand il essaierait de la tuer. Certes, il n’en n’arriverait jamais là, mais quand même. « Ouais, probablement demain matin. » Ce qui faisait quand même de nombreuses heures à passer là-dedans. « C’est sur que je n’ai pas été embauché pour ma patience, mais j’y peux rien, je ne suis pas un grand fan des nuits passées dans des conteneurs en compagnie de cadavres. » Non, ce n’était clairement pas son délire à lui, mais apparemment elle, ça n’avait pas l’air de la déranger plus que ça. Chacun son truc après tout après tout. Il laissa couler l’insulte qu’elle lui adressa, il avait l’habitude et s’il devait se vexer pour ça, il n’avait pas fini et c’était probablement justifié, bien qu’il n’admettrait jamais ça à voix haute, c’était une question de fierté. Il préféra aller examiner le corps de plus prés, après tout, il n’avait rien de plus intéressant à faire. Il n’avait trouvé qu’un ticket de caisse pour de la bière et elle appelait ça un point de départ. Lâchant le cadavre des yeux pour se tourner vers sa collègue, il fronça les sourcils sous le coup de l’incompréhension totale à laquelle il était confronté. « Comment est-ce que ça peut être un point de départ ? Comment est-ce que tu fais pour imaginer que chaque détail aussi insignifiant soit-il puisse avoir son importance ? C’est presque inhumain autant d’optimisme. » Surtout à Gotham, depuis quelques temps déjà, les gens avaient cessé de croire en la justice ou en une amélioration des choses, pourtant Sybell elle, elle ne baissait pas les bras alors qu’elle était au quotidien confrontée à tous les problèmes de la ville. « Est-ce que tu étais flic à dans la ville des bisounours avant d’arriver à Gotham ? » Il n’y avait bien que là bas qu’on pouvait garder autant d’optimisme et forcément, c’était une ville qui n’existait pas, mais juste une référence stupide à un dessin animé bidon, il pouvait dire merci à ses filles – ou pas – pour l’avoir longtemps forcé à regarder des trucs débiles à la télé.
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Sybell Ashcroft
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MessageSujet: Re: (sybell) ≈ darkness is a harsh term.   (sybell) ≈ darkness is a harsh term. EmptyVen 19 Déc - 21:18

Sybell maudissait Vickon de l’avoir suivi. Il rendait les choses tellement plus difficiles. Il se plaignait de tout, il se moquait d’elle. Il remettait la faute sur elle pour sa soirée ruinée comme si elle lui avait demandé voire supplié de l’accompagner. Il n’assumait pas sa part de responsabilité dans tout ça. Elle ne s’étonnerait pas qu’il puisse l’accuser de les avoir enfermés rien que pour l’embêter. Il était dans sa bulle et rien ne semblait le toucher. Vickon agissait comme si elle était une petite princesse qui avait besoin de protection. Il y a des claques qui se perdent. Pensa Sybell lorsqu’il se montrait ironique sur la situation. Elle n’avait pas besoin de lui. C’est bien pour ça qu’elle comptait partir en mission seule cependant il était incapable de la laisser faire. Il se donnait comme mission de la suivre comme un toutou sûrement parce qu’il pense qu’elle ne peut pas s’en sortir seule. Sybell a survécu à une blessure par balle, par la perte de son bébé et le départ de son mari. Ce n’est pas un cas comme celui-ci qui allait lui faire peur. Elle savait comment se débrouiller seule de toute façon elle n’avait pas vraiment le choix. Elle avait dû apprendre à faire les choses à sa façon. Sybell se sentait même mieux par elle-même. Au moins elle pouvait agir comme elle voulait sans avoir Vickon sur son dos à critiquer ses moindres faits et gestes. « Comme si tu savais réconforter quelqu’un. » Lui fit remarquer la jeune femme. Il était tellement handicapé des sentiments qu’il ne devait pas savoir comment se comporter socialement. Elle espérait qu’il était capable de s’occuper de ses filles et de les rassurer lorsqu’elles ont besoin. « Sans oublier que je n’ai pas besoin de toi pour quoi que ce soit. » Rajouta Sybell avant de lever les yeux au ciel. Il ressemblait typiquement à l’homme des cavernes qui finirait seul avec ses bières. Si au départ elle trouvait ça attirant elle commençait à changer d’avis. Derrière l’apparence rustre il n’y avait pas quelque chose de plus doux. Si c’était le cas alors il se cachait très bien. Ce soir Vickon lui aura tout fait. Il passait son temps à être sarcastique. Elle se demandait bien comment ferait une femme pour le supporter ? Peut-être qu’il se lâchait avec elle. Comme elle supportait beaucoup de choses de sa part alors il pensait qu’il pouvait agir comme un jerk. Sybell commençait à se dire qu’elle avait mal fait en le laissant faire ce qu’il voulait. Maintenant il prenait de mauvaises habitudes. Elle avait voulu lui rendre la vie facile comme pour compenser le fait d’être avec elle. Sybell savait qu’elle était difficile à suivre alors elle acceptait beaucoup de choses de sa part. Elle le payait petit à petit. Sa bonne humeur commençait à prendre la tangente. « Est-ce que tu peux arrêter d’être comme ça ? » Lui demanda la jeune femme. Elle commençait à perdre patience. Elle ne voulait pas subir ses sautes d’humeur. Elle avait déjà assez à faire avec les siennes. Elle était fatiguée et elle aussi aurait voulu rentrer à la maison, mais elle ne pouvait pas. A chaque fois que Vickon ouvrait la bouche il aggravait la situation. S’il cherchait à ce que Sybell sorte de ses gonds et ne le supporte plus il allait finir par y arriver. Il rendait la situation très difficile à supporter. Alors qu’elle essayait toujours de voir le meilleur en lui il ne lui facilitait pas la tâche bien au contraire. Il tentait le bâton pour se faire battre.Il ressemblait à un sale gosse pourri gâté. Il ne devait pas être doué en planque. « Comme si j’adorais ça. Cependant on n’a pas le choix alors autant passé le temps. » Lui indiqua Sybell. Elle ignorait comment elle allait faire pour passer le temps. Il se montrait tellement insupportable qu’elle n’allait définitivement pas pouvoir améliorer la situation. On aurait dit qu’il faisait exprès d’agir ainsi comme pour la pousser à bout. Peut-être que c’est ça qui l’excitait dans la vie ? Si c’était le cas il était encore plus dérangé qu’elle ne le pensait. Lorsqu’il lui demanda si elle avait été flic à la ville des bisounours elle le fusilla du regard. Sa patience avait des limites.Il osait penser qu’elle agissait de façon aussi positive parce qu’elle ne connaissait que ça. Il ne l’a considérait pas comme légitime. Elle avait dû faire face à des affaires très difficiles et elle était une flic aussi performante que lui cependant elle savait comment cacher son sale caractère. Ce qui la blessait le plus c’est qu’il osait la juger sans la connaitre. Pour faire son métier Sybell avait tout sacrifié et elle s’était relevée après avoir tout perdu. Il ignorait bien qu’elle tentait de se reconstruire, de faire face à une nouvelle vie dans la laquelle elle se sentait profondément seule. « Je ne te permet pas de me rabaisser. Tu ne sais rien de moi. » Lui dit la jeune femme sur un ton très énervé. Vickon avait touché un point sensible et il allait s’en mordre les doigts. Elle ne voulait pas le laisser l’atteindre parce qu’il n’en valait pas la peine. S’il l’a jugeait aussi mal alors elle s’était lourdement trompée sur lui. Finalement peut-être que cette soirée allait lui faire ouvrir les yeux sur son partenaire.
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