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 (eliott) ≈ just like our last kiss.

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Letha Moriarty
Letha Moriarty
admin ▲ meet the new boss.
≈ PSEUDO : sweet poison (anaïs).
≈ INSCRIT LE : 01/11/2014
≈ MESSAGES : 367
≈ AVATAR : holland roden.
≈ CRÉDITS : tearsflight (avatar).
≈ EMPLOI : étudiante en criminologie.
MessageSujet: (eliott) ≈ just like our last kiss.   (eliott) ≈ just like our last kiss. EmptySam 15 Nov - 19:32

You told me you loved me.
ELIOTT CHESTERFIELD & LETHA MORIARTY

So I'll watch you live in pictures like I used to watch you sleep And I feel you forget me like I used to feel you breathe. And I keep up with our old friends just to ask them how you are, Hope it's nice where you are. And I hope the sun shines, And it's a beautiful day and something reminds you. You wish you had stayed, You can plan for a change in weather and town. But I never planned on you changing your mind. So I'll go sit on the floor Wearing your clothes All that I know is that. I don't know how to be something you miss Never thought we'd have a last kiss Never imagined we'd end like this Your name, forever the name on my lips.  ~ last kiss.


Elwyn était mort depuis un an maintenant et pourtant, partout autour d’elle, la vie semblait avoir repris son cours. Letha avait toujours était très proche de son frère jumeau. Il était un élément essentiel à son existence et sans lui dans les environs, elle avait l’impression d’être sur le point d’étouffer. Elle ne trouvait personne partageant ses souffrances. Quand elle foulait le sol du manoir Moriarty, c’était comme si le drame qui l’avait mise à terre, n’avait touché qu’elle. Ses parents continuaient leur vie comme si ça n’avait pas d’importance, focalisés sur leurs ambitions du quotidien. Dans le fond, ça avait toujours été la même chose chez les Moriarty. Des parents absents et des enfants qui ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. Elle dépendait d’Elwyn depuis le jour de leur naissance et maintenant qu’il n’était plus là, elle avait l’impression d’être seule et perdue. Elle semblait se montrer forte au quotidien, capable d’affronter les épreuves qui se mettaient en travers de sa route, fière et droite, sans jamais flancher. Une image qu’elle renvoyait mais qui était fausse, elle souffrait, elle était détruite, mais elle s’efforçait de n’en rien montrer, elle était une Moriarty après tout et ici à Gotham, ce n’était pas rien. Le nom de son père était connu de tous, il était le maire de la ville. Un homme qui se tournait vers les habitants, pour leur servir de belles paroles pleines de promesses qu’il ne tiendrait jamais. Sa mère était une journaliste dont les traits étaient connus de tous ceux qui regardaient la chaine nationale. Ils étaient connus à Gotham et ils avaient une réputation à tenir. Une image qui se reflétait sur Letha et qu’elle ne saurait brisée tant elle baignait dedans depuis longtemps. Elle pensait parfois, que ses parents agissaient comme elle, qu’ils se contentaient de masquer leur peine pour continuer d’être à l’image de ce qu’on attendait d’eux. Pourtant, ils semblaient juste complètement remis de la mort de leur fils. En tant que Maire, son père avait le pouvoir de faire continuer l’enquête sur la mort de son fils au lieu de ça, il n’en parlait pas, il avait laissé la police clôturer le dossier en moins de deux, faute d’indices. La vérité était certainement que, ni son père, ni les forces de police n’avait envie de s’enfoncer dans ces histoires. Certains criminels étaient intouchables, simplement parce qu’ils étaient à la botte de Macallister et personne ne voulait avoir Macallister en ennemi. Letha ne comprenait pas pourquoi personne n’osait s’approcher de cet homme. Il n’était qu’un homme après tout, pas un démon capable d’éliminer ses adversaires en un clignement de paupières. Quelqu’un aurait pu le mettre derrière les barreaux depuis longtemps maintenant. Tout comme, la personne ayant tué son frère, méritait de finir sa vie en cellule. Elle ne voulait pas laisser tomber elle. Qu’importait les erreurs qu’elle pouvait commettre, elle continuerait. Elle n’était peut-être qu’une gamine qui fréquentait encore les bancs de l’université, ça n’avait aucune importance, elle était la seule qui avait encore assez foi en la justice pour retrouver l’assassin de son frère alors elle n’allait pas laisser tomber. Certainement pas parce qu’Eliott le lui avait demandé. Elle avait trop de fierté et trop de rancœur pour agir comme il le lui demandait. Elle n’allait pas non plus arrêter parce qu’elle recevait quelques menaces. Elle avait trop d’assurance, une partie d’elle était persuadé que son père ne laisserait pas quelqu’un toucher à ne serait-ce qu’un seul de ses cheveux. Il avait perdu un fils, il ne pouvait pas se permettre de perdre également sa fille. Elle pensait peut-être avec naïveté. Il lui semblait cependant plus juste de voir les choses ainsi que d’imaginer qu’il puisse vraiment n’avoir que faire du sort de sa fille. Une partie d’elle espérait encore, malgré les vingt-cinq années qu’elle avait eues pour constater le contraire,  qu’il tenait à elle ; qu’il l’aimait même. Elle tomberait sans doute de haut, si elle devait constater que son père se fichait vraiment éperdument d’elle. Il avait pourtant laissé tomber Elwyn, c’était un fait. Elle s’en rendait bien compte là, alors que durant le déjeuné en famille qu’on lui avait imposé, le nom d’Elwyn était aussi absent que s’il n’avait jamais existé.

Une fois le déjeuné passé, elle se précipita jusqu’à sa voiture. Elle n’avait pas envie de rester bien longtemps en compagnie de ses parents et eux, ils avaient bien mieux à faire que de passer l’après midi en compagnie de leur fille. Le déjeuné en famille n’était qu’une excuse pour faire bonne figure. Son père avait réservé une table dans le plus grand restaurant de la ville, c’était l’occasion de montrer au reste de Gotham qu’il prenait le temps de s’occuper de sa famille. Un mensonge de plus qu’il leur adressait. Elwyn et Letha avait passé suffisamment de temps juste tous les deux pour savoir qu’il n’accordait que très peu de son temps libre à sa famille. Prenant la route pour rentrer chez elle, la jeune rouquine avait hâte de pouvoir se poser tranquillement chez elle. Bonnien’était pas là. Elle travaillait juste au soir, ce n’était pas plus mal. Letha appréciait de plus en plus la solitude qui l’entourait. Pourtant, elle était habituée à avoir plein d’amis, à être une fille extrêmement populaire, elle avait aimé se sentir entourée quelques années plus tôt. Mais, il fallait croire que la seule personne dont elle avait réellement besoin avait été son frère. Sans lui, même entourée de mille personnes, elle se sentait seule alors autant rester vraiment toute seule. Il y avait eu Eliott avec qui elle avait pu oublier cette sensation de solitude constante qui l’emprisonnait, mais c’était fini aujourd’hui, il l’avait abandonnée. Il y avait Bonnie, sa meilleure amie de toujours, mais depuis qu’elle avait appris qu’elle avait fréquenté son père, les choses étaient compliquées entre elles deux. Elles auraient pu redevenir telles qu’elles avaient été maintenant que Letha ne voyait plus Eliott, mais la rouquine savait déjà que les choses ne tarderaient pas à exploser, peut-être définitivement. Elle était enceinte du père de sa meilleure amie, évidemment que les choses ne pourraient jamais s’arranger. Elle ne savait même pas comment annoncer la chose, est-ce qu’il y avait une bonne façon de faire ça ? Elle en doutait fortement. Elle ne savait pas comment s’y prendre, alors elle se contentait de cacher le dossier contenant ses analyses de sang sous une tonne de dossiers en pensant qu’ainsi, ça rendait la chose un peu moins réelle. Il viendrait pourtant un jour où elle serait obligée d’affronter et d’admettre les choses. Elle se plaisait à penser que le plus tard serait le mieux, alors elle repoussait encore et encore le moment où elle devrait se soumettre à ces quelques révélations qu’elle avait à faire. Arrivant enfin jusqu’à l’appartement qu’elle partageait avec sa meilleure amie, la jeune femme constata que la porte d’entrée n’était pas verrouillée. Elle était pourtant partie après Bonnie et elle était certaine d’avoir fermé à clef, elle fermait toujours à clef, consciente que Gotham était une ville dangereuse. Bonnie était certainement rentrée plus tot que prévue. Entrée dans l’appartement, elle prit quand même le temps de fermer derrière elle, puisqu’il semblait qu’elle était la dernière à rentrer. « Je suis rentrée. » Jugea-t-elle bon de préciser comme si ça avait une quelconque importance. « Je suis allée déjeuner avec mes parents. » continua-t-elle dans sa lancée en voyant la porte de la chambre de Bonnie entrouverte, si elle était là, elle devait bien l’entendre. « J’ai ramené de la glace de chez Beesbury, le meilleur glacier de toute la ville ! » Désire de femme enceinte peut-être, mais elle avait tendance à jeter son dévolu sur les crèmes glacées ces derniers temps. Elle n’attendait pas de réponse en particulier, alors elle se contenta de ranger ses achats dans le congélateur, sans oublier de se servir un grand bol de glace avant, plongeant dans chacun des pots qu’elle avait ramené pour faire un mélange plein de saveur. Son bol en main, elle se dirigea vers sa chambre pour aller se débarrasser de ses chaussures. La cuillère dans la bouche, elle entra dans sa chambre, tombant alors nez-à-nez avec Eliott. Surprise elle regarda autour d’elle comme pour s’assurer que c’était bien sa chambre et si tel n’était pas le cas, elle serait certainement allée en consultation à Arkham. Reposant sa cuillère dans son bol, elle posa son regard sur l’homme en face d’elle. « Qu’est-ce que tu fais là ? La chambre de Bonnie est de l’autre côté. » Posant son bol sur la commode elle tira la porte de la chambre vers elle. « C’est bien ce que je me disais, y a écrit ‘Letha’ sur cette porte. » Il n’avait rien à faire dans sa chambre, il avait été assez clair lors de leur dernière discussion, ce qu’il y avait pu y avoir entre deux était fini. « Je croyais que nous deux c’était fini. C’est toi qui l’as dit. Tu ne devrais pas être là. Je pense que Bonnie préférerait que tu ne sois pas là. » Elle l’ignora finalement, lui tournant le dos pour atteindre son armoire et y ranger sa veste. Elle espérait qu’il allait partir, elle n’avait pas envie de lui parler, ni maintenant, ni jamais, la situation était beaucoup trop compliquée et elle prenait la fuite.
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(eliott) ≈ just like our last kiss.

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