nothing left to say≈ 001. S'il y a une chose qu'Anselm a appris au cours des années sur le terrain en tant qu'agent d'infiltration pour la CIA, c'est de devenir quelqu'un d'autre, aussi, il arrive à changer à peu près tout ce qui peut changer : démarche, ton, tics, attitudes, et c'est ce qui le rend dangereux et insoupçonnable, il peut vraiment devenir n'importe qui et surtout quelqu'un qu'on ne remarque pas. Sans ça, il serait mort bien plus tôt et n'aurait pas survécu à sa mort présumée. ≈ 002. Le second point fort de cet homme, c'est sa mémoire, c'est elle qui l'a fait repéré en réalité, plus que ses talents de tireur. En effet, il possède une mémoire quasi eidétique, il retient beaucoup plus d'informations que le commun des mortels. Cela semble lié à un QI plus élevé que la moyenne et des techniques de mémorisation qu'il a créé en étant gamin. C'est relativement utile, et indétectable comme faculté. ≈ 003. Anselm ne porte plus de vêtements non couvrants depuis qu'il a subi de longues heures de tortures, son corps est couvert de cicatrices, et ce n'est vraiment pas joli à voir, même ses mains sont marquées par les brûlures et coupures multiples. Aussi il maquille toutes les parties visible de son corps : mains, et cou essentiellement, son visage ayant été relativement épargné et ayant bien cicatrisé. Il doit aussi faire des soins particuliers sur certaines zones de son corps, puisqu'il a subi des greffes de peau. ≈ 004. De part son intégration à la CIA, Anselm a dû apprendre un paquet de connaissances dans des domaines variés : criminologie, psychologie, et beaucoup de langues suivant les terrains où il était envoyé, il parle donc plusieurs dialecte dérivés de l'arabe, le français, le russe, et le suédois. ≈ 005. Depuis qu'il est revenu à Gotham, il se fait passer pour un véritable rat de bibliothèque, ce qui inclut le port de lunettes sans correction, des costards bon marché, une apparent maniaquerie, et une assurance très limité dans les rapports humains. En somme, il fait en sorte d'être l'homme qui paraisse le moins dangereux au monde, il doit même faire un peu pitié à ses collègues de la police. C'est le but recherché.  ≈ 006. Depuis son retour, soit quelques mois à peine, il planifie sa vengeance, mais aussi s'emploie à trouver des méthodes pour éliminer la vermine de Gotham avec méthode, et justesse. Il n'a pas choisi le métier d'archiviste pour rien : il a accès à toutes les affaires non résolues de la criminelle. Alors, il réouvre les enquêtes à sa façon. Et comme il tient à ce qu'on ne le reconnaisse pas, il porte un masque de squelette, et il semblerait qu'on commence à l'appeler le mort-vivant, ça le fait un peu rire.  ≈ 007. Même s'il pourrait se payer un appartement assez luxueux grâce à ses économies sur des comptes offshore -il faut être prévoyant quand on est espion-, il préfère rester dans un appartement assez minable et dans un quartier pauvre, pour se souvenir chaque jour de ce qu'il doit changer. Son appartement est d'ailleurs assez glauque, puisqu'il utilise les murs comme tableau pour résoudre ses affaires : on ne fait pas mieux que des photos d'homicide pour décorer un intérieur. Personne n'y met jamais les pieds aussi, à part lui. Il vit en solitaire. ≈ 008. Quand il enquête, Anselm a tendance à se mettre à la place des criminels, mais parfois, cela est à la limite de la folie, puisqu'il s'identifie réellement à eux... Il a aussi de violente crises de frustration quand il n'arrive pas à comprendre la logique d'un criminel. ≈ 009. La spécialité d'Anselm, c'est le tir de précision, cela a toujours été sa spécialité, et il a réussi par des méthodes clairement illégale à se procurer un certains nombres d'armes, fusils snipers, pistolet, et aussi gilet pare-balle, dont il use pour ses activités nocturnes. Ces armes sont dispersées dans différentes planques : appartement sous-loués, conteneurs sur les docks, caves, etc. ≈ 010. La seule chose qui réussisse à apaiser Anselm, c'est de réparer, démonter, remonter des horloges. Il trouve cela  reposant de manipuler des rouages mécaniques et d'oublier le reste. ≈ 011. Depuis sa « mort », Anselm n'est plus que l'ombre de lui-même, usé par les violences, l'amertume s'est installée en lui, il ne croit plus en rien si ce n'est lui-même, manipulateur, et solitaire, il n'attend plus rien des autres. Il regrette sa vie passée, mais ne peut plus la retrouver. Il souffre aussi de troubles obsessifs qui se voient à la décoration de son appartement. Il ne dort plus sans somnifère. Sa vie se résume à sa vengeance. Pourtant, Anselm croit parfois que son personnage d'archiviste gentil, timide et protecteur pourrait être aussi une réelle partie de sa personnalité. Mais à force de changer d'identité et remodeler ses comportements, il a quelques problèmes d'identification. ≈ 012. Suite à son emprisonnement et aux violentes tortures qu'il a subi, Anselm a peur d'être à nouveau menotté ou attaché, il ne supporte plus qu'on approche trop une cigarette allumée de sa peau, aussi.