nothing left to say≈ 001. Boulimique de travail, il a arrêté de vivre comme une personne "normale", vivant à travers son métier, sa passion, sa raison d'être. Avant son accident, son appartement ressemblait presque à un repère digne d'un James Bond : cartes au mur, photos de scènes de crimes, armes, etc ... Aujourd'hui, la décoration a radicalement changé, mais garde un esprit simple, épuré, sans la moindre recherche: mur blanc, quelques meubles, pas de photos de lui ou de sa famille, et des rideaux qui filtrent la lumière, laissant une ambiance presque pesante. ≈ 002. Il fume, sans doute trop, entre un ou deux paquets par jour, il garde une odeur de tabac froid, pas forcément agréable. Le pire est sans doute son goût pour les cigares, une odeur puissante qui ne se détache pas facilement des vêtements ou des murs de l'appartement.≈ 003. Son apparence, il l'a néglige, il ne passe pas des heures devant son miroir, il attrape le premier vêtement, un peu près propre qui lui tombe sous la main.  Quelque part, ça donne un certain style sans qu'il le veuille. ≈ 004. Il ne se rase pas tous les jours, parfois il laisse une barbe de quelques jours et parfois, il refuse tout simplement d'y toucher, attendant sagement d'avoir une barbe imposante qui lui donne un air d'homme des cavernes. ≈ 005. Il ne supporte pas de s'ennuyer, la routine, de se sentir inutile, faible. ≈ 006. S'il a eu des aventures sans intérêt, il a toujours refusé de tomber amoureux, son cœur était intouchable pour des raisons évidentes : son métier. Aujourd'hui, il se retrouve dans un situation qu'il n'avait jamais envisagé, alors pourrait-il accepter le bonheur ? ≈ 007. Il a perdu sa jambe suite à une affaire qui a mal tourné, entre la vie et la mort, son corps porte encore des séquelles indélébiles. Une prothèse a été mise en place, et une rééducation lui a permis de remarcher presque normalement. Chaque jour est un nouveau combat contre sa souffrance mentale, et physique. ≈ 008. Sa souffrance est telle qu'il est devenu accro aux antidouleurs qui commencent à être inefficaces. Il se tourne peu à peu vers cette nouvelle drogue à la mode, fuyant pendant quelques heures sa souffrance. ≈ 009.Cela fait maintenant plus d'un an qu'il est abstinent, son corps n'est plus le même, sa souffrance est toujours présente, il arrive à peine à supporter son propre reflet alors comment accepter le regard d'une étrangère. ≈ 010. Il n'a pas beaucoup de familles, et finalement, peu d'amis, voir pratiquement pas. Difficile de se créer une vie sociale quant on la soigneusement évité pendant toute une vie.  ≈ 011. Son poste administratif est un véritable enfer, de l'ennui à l'état pur, s'il passe la majorité de son temps à lancer des boulettes de papiers dans la corbeille, il tente de s'adapter, doucement, mais sûrement. ≈ 012. Même si sa carrière est terminée, il reste une proie de choix pour des réseaux qu'il a réussi à mettre à terre avant la montée de la criminalité à Gotham. ≈ 013. Il aime se dépenser physiquement, la boxe est un bon défouloir, même s'il évite de forcer à cause de sa jambe. ≈ 014.Il exprime très peu ses sentiments, plutôt introverti, il est difficile à cerner, c'est un homme mystérieux qui n'aime pas se dévoiler ou se confier. ≈ 015.Pas vraiment diplomate, il est imperméable à la psychologie féminine, il reste peu démonstratif, et manque cruellement de spontanéité. ≈ 016. Ses airs de gueule cassé lui donne un charme, un magnétisme certain, surtout lorsqu'il fait un effort vestimentaire, ça arrive, rarement, mais il peut le faire. ≈ 017. A la limite de l'insensibilité, il se cache derrière une façade d'ironie, et de critique. ≈ 018. Il possède toujours une arme chez lui, dans le tiroir de sa commode, c'est impossible pour lui de vivre sans arme. A côté de celle-ci un sachet de ludibrium bleu, et une liasse de billets. 019. Son frigo abrite volontiers de la nourriture plutôt liquide comme de la bière. 020. Il peut passer par des accès de colère ou d'agressivité lorsqu'il se sent vexé ou humilié.