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 (ainsley) ≈ we never have to be alone.

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Vickon Adler-Hobbs
Vickon Adler-Hobbs
admin ▲ meet the new boss.
≈ PSEUDO : sweet poison (anaïs).
≈ INSCRIT LE : 08/11/2014
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≈ CRÉDITS : permanentjoy (avatar).
≈ EMPLOI : détective de police.
MessageSujet: (ainsley) ≈ we never have to be alone.   (ainsley) ≈ we never have to be alone. EmptyDim 30 Nov - 14:09

you stand beside me.
AINSLEY HOBBS & VICKON ADLER-HOBBS

That night I called her and she said "Daddy daddy daddy, all my life, I've been trying to find my place in the world" And I said to her "Baby baby babe, I got all night to listen to the heart of a girl". I can see the time drippin' down the clock, We've been trying to hear that ancient refrain. It's the one that knows just when our heads are down And reminds us of the place from where we came, Where we came. ~ heart of a girl.


Un soupire passa le seuil des lèvres de Vickon alors qu’il quittait le fleuriste un bouquet de roses entre les mains. Chaque année, c’était le même rituel depuis dix ans, il s’arrêtait chez le même fleuriste, prenait le même bouquet de rose avant de se rendre sur la tombe de sa femme. Les années qui s’étaient écoulées depuis la mort de son épouse avaient beau être nombreuses, il n’arrivait pas à refaire sa vie. Oublier Rosalee était beaucoup trop compliquée. Elle avait été sa seule histoire d’amour, celle avec qui il avait tout partagé depuis le lycée. Elle était la femme de sa vie, la mère de ses enfants. Passer à autre chose lui semblait impossible, depuis Rosalee, il n’avait rien connu de concret. Il avait connu de très nombreuses histoires courtes, la plupart d’entre elles ne dépassant pas la durée d’une seule nuit. Les autres étant écourtées parce qu’il ne cherchait rien de sérieux, il préférait concentrer son temps libre à ses filles et maintenant qu’elles étaient grandes, qu’elles construisaient leurs vies par leurs propres moyens, il était trop habitué à sa vie de débauche pour essayer de se remettre sur la voie des relations stables. On pouvait le prendre pour un désespéré qui fréquentaient les prostituées de la ville, mais il s’en fichait complètement. Ce n’était peut-être pas très noble de la part d’un flic de payer des prostituées, mais à Gotham, tout le monde s’en fichait. Il fallait croire que les réseaux de prostitution et de drogue étaient devenus l’essence même de la ville. Gotham vivait grâce à ces commerces malsain, alors dans le fond, personne ne jugeait vraiment ceux qui en profitaient. Personne à part les gens trop honnêtes sans doute, mais Vickon ne faisait plus parti de ses gens là depuis longtemps maintenant. Il avait été un homme droit, des années plus tôt avant que sa femme ne se fasse tuer et que le responsable soit laissé en liberté. Toutes les preuves qu’il avait pu ramener avaient été jugées comme non valides, puisque la plupart des avocats de la ville se fichaient éperdument de la justice. Cette perte d’intérêt pour ce qui était juste n’était pas si récent qu’on pouvait le croire, après tout, l’argent avait toujours suffit à rendre la justice bancale, à Gotham comme partout ailleurs. Seulement à Gotham, les choses s’étaient dégradées au fil des années. Vickon ne faisait certainement pas parti de ceux qui croyaient possible de retrouver la Gotham d’avant, il avait perdu cet espoir alors que les années avançaient sans que son épouse soit à ses cotés. Il était loin d’être un homme particulièrement respectable aujourd’hui, mais il était encore un homme assez bien pour se rendre chaque année sur la tombe de sa femme pour lui rendre un hommage. C’était Ashcroft qui allait râler parce qu’il allait être en retard, mais s’il devait s’arrêter de vivre à chaque fois que sa collègue avait quelque chose à lui reprocher, il n’était pas sorti de l’auberge. Pour lui râler dessus, elle avait un véritable don. Si seulement elle pouvait être aussi douée pour comprendre ce qu’il se tuait à lui expliquer, les choses pourraient être parfaites.

Il se fichait bien d’être en retard au boulot, ce ne serait de toute façon, ni la première fois, ni la dernière fois que ça arriverait. Il ne l’était pas non plus tous les jours, alors on pouvait bien lui pardonner quelques retards occasionnels, ou alors, ça aussi tout le monde s’en fichait. Vu l’utilité des forces de police à Gotham de toute façon. Puisque les criminels régnaient en maitres sur la ville, la police ne servait pas à grand-chose dans le fond. Il pouvait donc se permettre de perdre autant de temps qu’il le voulait dans ce cimetière qui lui faisait pourtant froid dans le dos. Il avait l’habitude de venir jusqu’ici, mais malgré le nombre de fois où il avait pu mettre les pieds dans ce cimetière, ça ne rendait pas les choses plus faciles. Dès qu’il pénétrait là dedans, il sentait son cœur se serrer et une vieille haine remonter jusque dans ses entrailles. L’homme qui lui avait ôté sa femme était encore en liberté, une liberté qu’il ne méritait pas. De tous les criminels de Gotham, il était le seul qu’il voulait vraiment voir derrière les barreaux, mais il n’avait de cesse de lui échapper. Depuis dix ans, il lui courrait après et ce salopard était toujours dehors. Fixant la tombe de sa femme, il laissa échapper un léger soupire, il aurait voulu faire quelque chose pour la venger, il aurait voulu faire quelque chose pour la sauver. Il était arrivé trop tard, il fallait croire qu’il arrivait toujours trop tard dans le fond. Il déposa son  bouquet au pied de la tombe déjà usée par les années qui s’étaient écoulées. Il jeta un dernier regard au nom gravé sur la tombe devant lui avant de faire volte-face, s’apprêtant à quitter ce cimetière pour aller travailler, quand il remarqua une silhouette familière s’avancer vers cette même tombe. Rapidement, il se rapprocha d’elle, pour reconnaitre les traits d’Ainsley. Il ne l’avait pas revue depuis un moment, mais il l’aurait reconnue entre mille, elle était sa fille après tout. Il avait beau l’appeler, frapper à la porte de chez elle, il n’avait jamais de nouvelles, si bien qu’il s’inquiétait pour elle, alors la voir là devant lui suffisait à le rassurer, au moins un peu. Une question demeurait toujours : pourquoi est-ce qu’elle le fuyait comme la peste ? Ils avaient eu leur différent et peut-être qu’elle éprouvait une certaine rancœur envers lui, mais de là à couper tous les ponts comme elle l’avait fait ? C’était exagéré selon lui, il devait bien y avoir quelque chose d’autre. Il ne tarda pas à s’avancer vers elle, jusqu’à la prendre dans ses bras. Elle était sa fille, alors forcément, il était content de la revoir après tout ce temps. S’écartant légèrement, il plongea son regard sans le sien, mais n’osa pas lâcher  ses épaules, de peur qu’elle disparaisse à nouveau. « Ainsley. Est-ce que ça va ? J’essaie de te joindre depuis un moment et je n’ai pas de réponse. » Elle pouvait toujours lui dire qu’elle avait changé de numéro de téléphone et quand bien même la moindre des choses était de prévenir, elle n’avait pas changé d’adresse, il avait vérifié plusieurs fois depuis le poste de police, alors elle aurait toujours pu lui ouvrir la porte. « Je me fais du soucis pour toi. » N’importe quel père se devait de se faire du souci pour ses enfants dans ce genre de conditions et on pouvait reprocher beaucoup de choses à Vickon, c’était certain, mais il n’avait rien d’un mauvais père, au contraire, il n’y avait rien au monde qu’il serait incapable de faire pour ses filles.
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Ainsley B. Hobbs
Ainsley B. Hobbs
membre ▲ No Rest for the Wicked.
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MessageSujet: Re: (ainsley) ≈ we never have to be alone.   (ainsley) ≈ we never have to be alone. EmptyVen 5 Déc - 16:29

 
we never have to be alone

AINSLEY & VICKON

Il ne semblait jamais vouloir faire vraiment soleil à Gotham. Parfois, il était bien présent, mais sa lumière semblait comme atténuée par un voile couvrant la ville. Comme s’il savait que ces rues et ces bâtiments ne méritaient pas d’être pleinement ensoleillés les plus beaux jours d’été. Comme s’il savait que peu importe la force avec laquelle il brillerait, cela ne changerait rien : Gotham serait toujours une ville pourrie, et alors il ne faisait que peu d’efforts. Il y avait toujours des nuages dans le ciel, qui était presque constamment d’une couleur fade. Cela n’était pas idéal pour encourager les esprits à sortir dehors, déjà que la plupart des gens faisaient attention. Et les nuits étaient sombres – comme elles étaient sombres. D’un noir d’encre indélébile, qu’on semble incapable de traverser avec certitude. Un noir de désespoir, un noir de peur. Ainsley était bien habituée à la température à Gotham, pour y avoir vécu toute sa vie. Elle sortit donc de chez elle, ce jour-là, en n’ayant aucune surprise devant le temps gris et pluvieux qu’il y avait dehors. Une certaine lourdeur dans l’air annonçait une pluie prochaine, mais pour l’instant, c’était simplement venteux, et elle leva les yeux un instant pour observer le voile gris pâle qui recouvrait la ville. Elle aurait bien aimé un peu de soleil, aujourd’hui. Juste quelques rayons, apaisants et chaleureux, pour lui donner un peu de courage. Ça aurait sans doute aidé, quoique cette journée n’était jamais facile, année après année. Non, la douleur était toujours aussi laçinante. La douleur d’avoir perdu sa mère, aussi violemment, aussi brutalement, était toujours présente même après toutes ces années. Ainsley n’avait pas pris une habitude d’aller visiter sa tombe chaque année – bien qu’elle savait que son père le faisait toujours, avec son fidèle bouquet de fleurs. Peut-être était-ce parce qu’elle détestait les cimetières, ou parce qu’elle n’avait guère envie de voir sa mère transformée en une pierre froide sur l’herbe. Mais Ainsley savait bien plus que c’était parce qu’elle n’avait pas le courage de l’affronter, de lui montrer son visage – qui lui dirait-elle, après tout ? Un peur sanglante que le fantôme de sa mère la regarde avec déception, avec dégoût peut-être. Ça serait sans doute le cas, si elle savait tout ce que sa fille avait fait et faisait encore. Mais Ainsley ressentait le besoin, cette journée-là, d’aller la voir, égoïstement peut-être, mais elle en avait besoin. Pour se rappeler qu’elle avait bien existée, et lui rappeler que peu importe ce qu’elle était devenue, Ainsley était toujours sa fille, et qu’elle l’aimait toujours, et qu’elle cherchait toujours à la venger.

Bien sûr, Ainsley redoutait de croiser son père au cimetière. Mais la journée était déjà avancée – sans doute y était-il allé tôt et était maintenant au boulot. Elle marcha donc jusqu’au cimetière, les mains légèrement tremblantes, tentant d’ignorer le sifflement dans sa tête. Chaque pas était lourd, et Ainsley se sentait horriblement fatiguée. Encore une fois, elle était restée debout presque toute la nuit à marcher dans les ruelles sombres de Gotham, se faisant passer pour cette consommatrice de drogue qu’elle n’était pas. Mais elle n’avait rien trouvé d’intéressant depuis plusieurs nuits déjà – même pas un seul dealer pourri à éliminer. Elle commençait à s’impatienter, à désespérer. Sa vengeance semblait si proche et si loin à la fois, elle tentait de l’atteindre mais elle semblait toujours s’éloigner un peu plus à chaque fois qu’Ainsley faisait un progrès. Elle arriva au cimetière l’esprit un peu ailleurs, en marchant droitement la tête dans les nuages, perdue dans ses pensées. Elle savait exactement où se trouvait la tombe de sa mère, et elle s’y rendit mécaniquement, toujours dans la lune,  les yeux fixés sur l’herbe humide écrasée sous les pas des visiteurs. Elle ne releva les yeux que lorsqu’elle entendit des bruits de pas sourds près d’elle, et elle se figea complètement en aperçevant son père. Non – il ne devait pas être là, il ne pouvait pas être là. Elle n’était pas prête, qu’est-ce qu’elle lui dirait ? Il poserait sans doute plein de questions, et cette fois il ne laisserait pas fuir, elle le connaissait bien. Elle n’avait même pas pensé à inventer des histoires pour cacher la vérité, et maintenant qu’il se trouvait là, devant elle, Ainsley doutait qu’elle arriverait à lui mentir correctement. Mais elle ne pouvait certainement pas lui dire la vérité. Lui avouer les terribles crimes qu’elle n’avait cessé de commettre depuis cette nuit-là. Il ne lui dit rien, la serrant simplement dans ses bras. Ainsley ne retourna pas le geste, complètement paralysée. Bien qu’une partie d’elle, encore enfant et recherchant la sécurité, était heureuse de revoir le visage familier et de sentir la présence rassurante de son père, elle était complètement terrifiée à l’idée de devoir lui parler. Elle le fuyait comme la peste depuis des mois déjà – que dire maintenant ? Elle n’avait pas d’excuses.

“Ainsley. Est-ce que ça va ? J’essaie de te joindre depuis un moment et je n’ai pas de réponse.” Elle remarqua que même s’il s’était un peu éloigné, il gardait toujours les mains sur ses épaules – comme s’il avait peur qu’elle ne s’enfuie en courant. Ce qu’elle avait bien envie de faire, elle devait l’avouer. Elle chercha vainement une excuse, une histoire, n’importe quoi. “J’ai été pas mal occupée, avec – euh… l’université, et tout ça.” Le mensonge lui coupa la gorge et sortit lamentablement de ses lèvres. Elle se savait nullement convaincante, et son père saurait immédiatement que ce n’était pas la vérité. Mais elle ne trouvait rien d’autre à dire. Elle se sentait complètement perdue – elle aurait du anticiper une telle rencontre, mais bien sûr, elle avait été désillusionnée. “Je me fais du soucis pour toi.” Évidemment qu’il rechercherait à savoir la vérité, à l’aider, à la protéger. Sans nul doute, si Ainsley lui disait la vérité, il tenterait de l’aider. Mais elle ne pourrait supporter son regard, jamais plus. Elle ne pouvait avouer à son père que sa fille était devenue une meurtrière. “Je vais bien, je t’assure. Ne t’inquiète pas pour moi.” Mais sa voix avait tremblée, et encore une fois, elle savait que son père ne la croirait pas. Elle serra la mâchoire, et recula d’un pas pour se défaire de l’emprise de son paternel. “Je suis juste venue voir maman” ajouta-t’elle, les yeux rivés sur le sol. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer sa réaction si elle lui disait la vérité – la déception, la colère. Déjà qu’elle était la fille ratée, du moins c’est bien ce qu’elle croyait être comparée à Clarke – cela n’allait qu’empirer les choses. Non, elle devait lui épargner ça, et s’éloigner, pour son bien à lui.
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(ainsley) ≈ we never have to be alone.

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